Quand on confie à Zigouplex la mise en production d’un projet étudiant, on prend des risques. Et son groupe de travail l’a appris à ses dépens. Entre Docker douteux et escapade d'escape game, récit d’un désastre en trois actes.
Acte I : « On est laaaaarge ! »
48 heures avant la soutenance finale, tout semblait presque sous contrôle. Le site web fonctionnait en local, les designs étaient en place, et la documentation était presque terminée. Mais un petit détail crucial restait à régler : la mise en production. C’est là que Zigouplex, développeur autoproclamé chez Wizards Technologies (ou du moins dans ses rêves), entre en scène.
Un membre du groupe, paniqué par le calendrier, propose de s’y attaquer sans tarder. « Tranquille, on est laaaaarge », rétorque Zigouplex, les pieds sur la table. Selon lui, une bonne nuit de sommeil valait bien plus que quelques lignes de commande Docker. Il promet d’y jeter un œil « demain ». Spoiler : il n’y a pas eu de « demain ».
Acte II : La nuit blanche
Le jour J-1, à 21 heures, le chaos s’installe. Rien ne fonctionne. Les déploiements échouent, les serveurs renvoient des erreurs obscures, et chaque membre du groupe s’accroche à son clavier comme à une bouée de sauvetage. Mais où est Zigouplex, le héros censé sauver la mise ? Aux abonnés absents.
En réalité, Zigouplex a décidé qu’un escape game entre potes était une bien meilleure façon de passer sa soirée. Tandis que ses camarades s’arrachaient les cheveux sur des tutoriels DevOps, lui décryptait des énigmes sur des vampires et des portes magiques. Évidemment, il ne s’en vante pas dans le groupe WhatsApp. « J’suis sur un bug », texte-t-il sobrement, avec l’aplomb d’un expert.
Acte III : Le Docker de la honte
Le jour de la soutenance, tout le monde est en sueur. La prod est bancale, mais ils n’ont pas le choix : il faut présenter. Les profs arrivent, analysent le problème, et très vite, ils pointent l’origine du désastre : un Dockerfile. L’équipe, épuisée, n’y comprend rien. Zigouplex, lui, tente un sourire gêné.
Après inspection, la vérité éclate : Zigouplex avait trouvé un Dockerfile « clé en main » sur un forum obscur ressemblant étrangement à 4chan. L’idée ? Gagner du temps. Le problème ? Le fichier était rempli de variables douteuses et de chemins inexistants. Résultat : impossible de faire tourner l’application en prod.
Face à l’échec total, Zigouplex tente de défendre sa brillante stratégie. « C’était une version bêta ! Les grands développeurs testent toujours ! » Mais entre les lignes de commande douteuses et son escapade nocturne, difficile pour ses coéquipiers de rester solidaires.
Les leçons (douloureuses) de l’aventure
Cette mésaventure restera gravée dans la mémoire du groupe. Pour ses membres, elle est une leçon amère sur l’importance de travailler en équipe et de ne pas confier des tâches cruciales à des génies autoproclamés. Quant à Zigouplex, il a juré de ne plus jamais toucher à Docker… sauf pour tester des projets personnels.
Le projet a-t-il été sauvé ? Pas vraiment. Mais il aura au moins laissé un souvenir impérissable à tous ceux qui ont vécu cette nuit blanche. Et peut-être que, quelque part, Zigouplex réfléchit à sa prochaine escapade. Mais cette fois, il promet : il évitera les forums suspects.